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vendredi 13 février 2009

Il était une fois...

... un Monsieur qui s'appelait Max Weber.
Il était sociologue.
En 1904, il écrivit L'Ethique protestante et l'esprit du capitalisme.
D'après lui, la religion protestante, en encourageant l'individualisation de la foi et en définissant le travail comme moyen de se rapprocher du divin, posait les fondements du système capitaliste. Elle jetait les bases de "l'esprit du capitalisme" selon lequel le travail devenait une fin en soi.
Mais au terme de son essai, Max Weber concluait que peu à peu, le système capitaliste se désolidariserait de son éthique première pour devenir une mécanique implacable, une "cage d'acier" dont les hommes ne pourraient plus s'échapper.
"En même temps que l'ascétisme entreprenait de transformer le monde et d'y déployer toute son influence, les biens de ce monde acquéraient sur les hommes une puissance croissante et inéluctable, puissance telle qu'on n'en avait jamais connue auparavant. Aujourd'hui, l'esprit de l'ascétisme religieux s'est échappé de la cage - définitivement? qui saurait le dire... Quoi qu'il en soit, le capitalisme vainqueur n'a plus besoin de ce soutien depuis qu'il repose sur une base mécanique."

Et c'est ainsi que, plus d'un siècle plus tard, le système capitaliste poursuit son effroyable logique d'annihilissement de l'individu, individu qui ne travaille plus pour vivre mais qui VIT POUR TRAVAILLER.
Et plus les années passent, plus le système fonctionne sans logique aucune, à la manière d'une machine qui s'emballe.
Et c'est ainsi qu'apparaissent des aberrations de plus en plus frappantes: des crises financières qui plongent les économies dans le marasme avec des entreprises qui licencient à tour de bras tandis qu'en France, les actionnaires du Cac 40 reçoivent 54,2 milliards d'euros de dividendes...

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