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jeudi 24 février 2011

Après MAM, son conjoint

Certain(e)s n'ont vraiment aucun sens de la dignité, accrochés à leur poste comme des sangsues malgré leur bourdes et leurs dérapages... Mais au-delà de se tourner eux-mêmes en ridicule, c'est la diplomatie française qu'ils saccagent... Honte à eux.

Lisez plutôt:
"Internet a de la mémoire. Une immense mémoire à laquelle rien n'échappe. A propos du colonel Kadhafi et de ses relations avec certaines personnalités françaises, depuis quelques jours, les moteurs de recherche tournent à plein régime. Leurs découvertes sont éloquentes.
Ainsi, Patrick Ollier, actuel ministre des relations avec le Parlement et compagnon de Michèle Alliot-Marie - il était du fameux voyage en Tunisie, à Noël, en compagnie de la ministre des affaires étrangères et des parents de celle-ci. Le 12 décembre 2007, il avait été interrogé sur Europe 1 par Jean-Pierre Elkabbach en sa qualité de président du groupe d'amitié France-Libye. On était en pleine polémique sur la venue à Paris du colonel Kadhafi.
Patrick Ollier, que le leader libyen appelle "mon frère", était venu défendre la cause de Tripoli : "Le moment est venu de tourner la page avec la Libye. Le moment est venu de normaliser nos relations. Le colonel Kadhafi a toujours voulu, depuis six ans, le faire à travers la France parce qu'il a une profonde admiration pour le général de Gaulle, pour Jacques Chirac et pour Nicolas Sarkozy. Il me l'a dit et je suis convaincu que la France a tout à gagner de cette action."
A propos des critiques émises par deux ministres - Rama Yade et Bernard Kouchner - à propos de cette visite, M. Ollier estimait "regrettable que des membres du gouvernement fassent des déclarations qui vont à l'encontre de la politique voulue par Nicolas Sarkozy. Ceci est inacceptable. (...) Le rétablissement de bonnes relations avec la Libye, c'est assurer la paix dans la Méditerranée... " A cet instant, Jean-Pierre Elkabbach ne put s'empêcher de faire cette remarque : "Il y a une passion qui vous aveugle pour la Libye."
Pas démonté, Patrick Ollier poursuivit : "Je ne sais pas si les personnes qui critiquent la Libye y sont allées. Pour ma part, j'y suis allé une dizaine de fois depuis 2003. J'ai vu en l'espace de cinq ans l'évolution considérable de ce pays, les lois changer. (...) La Libye était repliée sur elle-même. Tout ceci est terminé. (...) Le colonel Kadhafi est un vrai bâtisseur."
Quelques jours plus tard, dans Le Monde, Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin faisaient le bilan de la visite parisienne du colonel. Au bureau du groupe UMP, la pilule n'était pas passée. C'était la bronca. Patrick Ollier avait pourtant un argument choc : "Kadhafi n'est plus le même qu'il y a vingt ans et a soif de respectabilité. Il lit d'ailleurs Montesquieu." "En auditionnant les infirmières bulgares, je n'ai pas eu le sentiment que Kadhafi avait vraiment intégré la pensée de Montesquieu", avait répliqué le député (UMP) Claude Goasguen.
Aujourd'hui la question n'est plus là. La lecture de De l'esprit des lois, et tout particulièrement du chapitre "De la corruption du principe de la démocratie", devrait inciter M. Ollier - et Mme Alliot-Marie - à démissionner. Tout simplement.
"

Franck Nouchi (Chronique)/lemonde.fr

mardi 1 février 2011

2011, le printemps des peuples

Ben Ali s'est enfui.
Moubarak a la gueule de bois.
Le gouvernement jordanien a été mis à la porte.

La rue se déchaîne et le piège des dictateurs se referment sur eux. On ne tient pas les peuples à coup de schlague, de répression et de lois liberticides. Certains des responsables politiques de nos soi-disant pays démocratiques feraient bien de ne pas l'oublier...
Quant à ce printemps des peuples de l'autre côté de la Méditerranée, souhaitons qu'il se conclut par un été radieux et sans nuage, sans risque de récupération par tel mouvement extrémiste ou par tel tyran en mal de pouvoir.

Une yourte en danger

Il était une fois Tom et Léa, un jeune couple, qui voulaient vivre en Ariège mais avaient du mal à trouver un logement.
Un propriétaire toulousain décida de leur venir en aide: il acceptait de leur prêter un terrain dans le département à condition qu'ils défrichent et entretiennent la parcelle.
Tom et Léa mirent tant de coeur à l'ouvrage qu'ils mirent en valeur le lieu et créèrent potager et jardin d'agrément.
Pour logement, ils choisirent une yourte qu'ils fabriquèrent avec les produits de la région.
Soucieux de respecter l'environnement, Tom et Léa mirent aussi tout en place pour que l'impact écologique de leur habitat soit quasi inexistant.
Mais un jour, un voisin jaloux comme l'on en voit malheureusement si souvent, partit raconter l'histoire de Tom et Léa à la Direction départementale de l'équipement.
Cette dernière estima que le code de l'urbanisme n'était pas respecté.
Et c'est ainsi que le tribunal correctionnel de Foix décida la destruction de la yourte.
Mais cette décision provoqua une levée de boucliers, en particulier du maire et des habitants de la commune d'Arrout, où Tom et Léa étaient bien intégrés...

Cette histoire n'est pas encore terminée puisqu'elle sera jugée en appel le 17 février au tribunal de Toulouse.
Si vous voulez contribuer à donner un heureux dénouement au destin de la yourte de Tom et Léa, une pétition vous attend ici.