Mmhhh... Les JT de l'été!

Où l'on apprend aujourd'hui sur BFM TV que telle ministre partira en vacances dans la Manche, telle autre en Auvergne, tel autre en Corse... Tout un reportage consacré aux destinations estivales de nos chers dirigeants...
Là, y a de l'info! Sans compter les efforts de la pauvre journaliste qui a certainement dû se cogner tous les attachés de presse des ministères souvent difficiles à joindre...
Cette journaliste, n'aurait-elle pas été plus utile à traiter un sujet sur les problématiques liées à l'eau? Une trentaine de départements sont actuellement touchés par une restriction de l'usage de l'eau. N'est-il pas plus important de sensibiliser le "consommacteur-citoyen" à sa responsabilité face aux différentes ressources de la planète plutôt que de "l'abreuver" d'infos surmédiatisées, qui n'apportent rien et ne le font pas avancer?
Le jour où les dirigeants des médias de masse penseront "intérêt général" avant "rentabilité", les sociétés humaines pourront enfin espérer progresser...

Les gens frustrés

Les gens frustrés ont peur de vivre. Ils n'osent pas sourire, danser ou s'amuser.
Les gens frustrés ont appris à bien se tenir. Ils ne doivent pas laisser leurs émotions s'exprimer.
Les gens frustrés sont des gens sérieux: pour eux, la vie n'est pas un jeu.
Les gens frustrés ont peur de toutes celles et ceux qui n'ont pas renoncé à la liberté. Ils représentent à leurs yeux un danger. Le danger de regarder au fond de leur coeur ce qui est bloqué, ce qui les empêche d'avancer.
Les gens frustrés, quand ils rencontrent des saltimbanques, ont tout d'abord un regard de mépris et de rejet.
Mais si le saltimbanque sait y faire, grâce à sa musique, grâce à sa danse, il touche l'âme des gens frustrés.
Car dans les yeux du saltimbanque, il y a l'amour en dépit des préjugés.

La paix passera par la musique

Allez , c'est l'été! Un peu de bonheur pour les yeux, les oreilles et le coeur...
Toujours ces chefs d'oeuvre musicaux signés Playing for Change...
A visionner ici.

Hôpital public

Voici une pétition de défense de l'hôpital public.

NE LAISSEZ PAS FAIRE !

L’HÔPITAL PUBLIC EST VOTRE HÔPITAL
DÉFENDEZ-LE AVEC NOUS !

- Défendez-le parce qu’il assure des soins de qualité pour tous quels que soient les moyens de chacun.

- Défendez-le parce que c’est là que se font les grandes recherches d’aujourd’hui qui permettront les progrès de demain.

- Défendez-le parce que c’est lui qui assure 80% des urgences, c’est lui qui a fait face hier à l’épidémie de SIDA et à la canicule et qui pourra faire face à une pandémie grippale.

- Défendez-le parce que c’est lui qui prend en charge les cas les plus graves ou les plus complexes à tous les âges de la vie.

- Défendez-le parce que les autres pays nous l’envient.


Pour lire la suite et signer, cliquer ici.

Montreuil-sous-Bois

Je suis montreuilloise. J'adore la ville où je vis. On m'a dit, mais je n'ai pas vérifié l'info, que Montreuil est la deuxième ville malienne après Bamako, que c'est la ville française où il y a le plus d'associations (par rapport à sa taille, je suppose) et qu'elle constitue avec l'Est parisien (Bagnolet, 20 ème arrondissement de Paris) l'endroit où il y a le plus d'artistes au monde. Rumeurs ou vérités? Quoi qu'il en soit, Montreuil est pour moi une ville d'ouverture.
Les Montreuillois et les Montreuilloises sont issus d'horizons multiples. Ils prennent réellement part à la vie collective, à la vie publique. Ils mettent en place des événements festifs ou associatifs pour se rassembler, ils défendent leurs opinions et mènent des actions collectives si besoin. Montreuil a été rouge pendant plusieurs décennies. Désormais, c'est une ville verte. C'est un endroit où il me semble que plus qu'ailleurs, les citoyens ont la parole, et même s'ils ne l'ont pas, ils la prennent.
Je n'étais pas aux deux manifestations qui se sont récemment déroulées près de là où je vis car je suis dans mon autre fief, celui où j'ai grandi: la campagne toulousaine. Mais d'après Dominique Voynet, notre maire, la police a mené «une démonstration de force totalement inutile qui a généré à son tour le désordre». C'est aussi les échos que j'ai eu de plusieurs personnes.
Ce vent de liberté qui souffle sur Montreuil-sous-Bois doit certainement faire peur à plus d'un. Pas étonnant alors que l'on somme les "forces de l'ordre" d'intervenir de façon musclée. Si brutaux soient-ils, les tenants de l'ordre ne pourront pourtant jamais éteindre le feu de la liberté. Il suffit de voir ce qui se passe en Iran...

À lire

Le texte s'intitule: Les propriétaires du monde.

Voici le début:

"Tout notre travail se change en argent. Mais tout cet argent ne nous revient pas. On ne nous donne qu’une partie de cet argent sous forme de salaire. Tous les excédents qui ne sont pas nécessaires à notre entretien vont ailleurs. Cet argent qu’on nous enlève est équivalent au travail que les paysans fournissaient autrefois pour leurs maîtres. Nous ne savons plus mesurer cette partie de travail qui nous échappe. Le paysan, au contraire, distinguait clairement le temps qu’il passait sur son champ et celui qu’il passait sur celui de son maître. Chacun de nous doit ajouter au temps de travail nécessaire à son entretien un surplus destiné aux maîtres. Il est toujours préférable pour n’importe quel vol de paraître le contraire de ce qu’il est. On prétend nous donner un salaire quand on prend sur notre travail tout ce qui n’est pas nécessaire à notre entretien. Les maisons misérables, la nourriture infâme, les années de vie en moins, ils sont là, dans cette partie de notre travail qu’on nous enlève."
La suite ici.