Grippe A

Au journal télévisé de France 2 samedi, les journalistes se désespéraient qu'après tout l'abattage médiatique fait sur le Grippe A, les Français ne soient pas prêts à se faire vacciner. Ils feraient mieux de se souvenir que pour le sang contaminé, il y avait aussi eu abattage médiatique, de même que pour les récentes affaires d'erreurs médicales dans les hôpitaux. Sans parler des reportages et autres documentaires traitant des effets pervers de tel médicament ou des intérêts douteux de tel lobbie pharmaceutique...
Comme si aujourd'hui tout cela avait été effacé de la mémoire collective et que tout le monde allait gentiment attendre à la queue leu leu de se faire injecter un vaccin dont on ne connaît pas vraiment les effets secondaires...
Allez va! Les gens subissent le système mais faut pas non plus trop les prendre pour des c...

Comportements racistes

Pour ceux qui croient que le racisme n'est, en France, qu'un phénomène marginal, pour ceux qui s'imaginent que les personnes issues de minorités visibles affabulent ou sont paranos, voici un témoignage:

"Moi, Mustapha Kessous, journaliste au "Monde" et victime du racisme".
"Brice Hortefeux a trop d'humour. Je le sais, il m'a fait une blague un jour. Jeudi 24 avril 2008. Le ministre de l'immigration et de l'identité nationale doit me recevoir dans son majestueux bureau. Un rendez-vous pour parler des grèves de sans-papiers dans des entreprises. Je ne l'avais jamais rencontré. Je patiente avec ma collègue Laetitia Van Eeckhout dans cet hôtel particulier de la République. Brice Hortefeux arrive, me tend la main, sourit et lâche : "Vous avez vos papiers ?"
Trois mois plus tard, lundi 7 juillet, jour de mes 29 ans. Je couvre le Tour de France. Je prépare un article sur ces gens qui peuplent le bord des routes. Sur le bitume mouillé près de Blain (Loire-Atlantique), je m'approche d'une famille surexcitée par le passage de la caravane, pour bavarder. "Je te parle pas, à toi", me jette un jeune homme, la vingtaine. A côté de moi, mon collègue Benoît Hopquin n'a aucun souci à discuter avec cette "France profonde". Il m'avouera plus tard que, lorsque nous nous sommes accrédités, une employée de l'organisation l'a appelé pour savoir si j'étais bien son... chauffeur."
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La venue du roi

Pourquoi dès lors que le président de la République ou un ministre du gouvernement prévoit un déplacement dans une entreprise, une administration ou un établissement hospitalier, c’est le branle-bas de combat ? On s’arrête de travailler, on nettoie les lieux plus que de coutume, on installe des cordons de sécurité. Est-ce ainsi que les dirigeants du pays découvriront les réalités des conditions de travail des employés ? Et combien coûte un tel déplacement pour le contribuable ? Pourquoi tant de décorum au niveau de l'État, pourquoi tant de dépenses inutiles alors que chacun se serre la ceinture?

Reprise

Mon blog a été bien vide ces derniers temps. Car ces derniers temps, j'étais loin des réalités du monde, de la crise économique, des conflits, de la planète qui va mal...
Un peu de repos au vert et au soleil en compagnie de ceux que j'aime...
... Prendre du recul sur le chômage, les soucis, le travail qui oppresse ou pire, qui mène au suicide, comme pour ces salariés de France Télécom.

Quel dommage d'en arriver là pour un boulot! Quel dommage d'avoir à ce point la tête sous l'eau que l'on en oublie que le soleil brille, que la Terre continue de tourner, que l'on peut récolter ici et là de l'amour, un sourire...

Encore une fois, le système actuel révèle son caractère aliénant, oppressant et meurtrier. Mondialisation et capitalisme enferment l'Homme dans une seule logique de rentabilité financière oubliant que derrière les "ressources humaines" se cachent des poètes, des mères, des fils, des idéalistes, des passionnés, des sportifs, des artistes... Bref, des êtres sensibles bourrés de talent et de richesses mais réduits à la seule étiquette de "capital humain" ou "d'outil de production". BEURK!