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dimanche 16 janvier 2011

La France et ses otages

Concernant la tragédie nigérienne qui s'est soldée par la mort de Vincent Delory et Antoine de Leocour, voici un article éclairant du Figaro: Aqmi : sur la défensive, Paris a revu sa stratégie

"Dans le Sahel, la France a déclaré la guerre aux terroristes d'Aqmi (al-Qaida au Maghreb islamique) depuis plusieurs mois. C'est l'opération militaire franco-mauritanienne déclenchée en juillet et l'exécution de l'otage français Michel Germaneau par ses ravisseurs, au Mali, qui a marqué, rappelle François Heisbourg, conseiller spécial à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), un «tournant dans la stratégie française». La nouvelle politique de Paris a clairement été annoncée par Nicolas Sarkozy à la conférence des ambassadeurs, en août. «Le paiement de rançon pour la libération des prisonniers ne peut pas être une stratégie durable», avait alors déclaré le chef de l'État. Dans les faits, les autorités françaises ont mis en place un dispositif militaire composé de forces spéciales, de moyens aériens et terrestres (hélicoptères et avions de transport) basés en Mauritanie, au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Un dispositif similaire a été installé en Afghanistan, (...)
Mais cette stratégie a ses limites. Les deux interventions militaires, le 25 juillet pour libérer Germaneau et samedi dernier au Niger, se sont soldées par la mort des otages. Elle n'a guère prouvé pour l'instant son effet dissuasif (...)."

Si les otages s'étaient appelés Jean Sarkozy et Laurent Juppé, il y a fort à supposer que les solutions pacifiques auraient été préférées à l'usage de la force.

A lire aussi sur le sujet :
la lettre ouverte à Alain Juppé des amis de Master d'Antoine de Leocour
le point de vue de Paul Quilès, ancien ministre de la Défense

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